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La Vie d'Olaf (3 - La maladie fatale).

Dernière mise à jour : 8 avr. 2020

Après une première visite chez le vétérinaire pour vérifier son identité et son état de santé, il s'est avéré que ce mystérieux chat blanc n'appartenait plus à personne, qu'il était âgé d'un an et c'est à ce moment que j'ai su qu'il s'appelait "Olaf"; ce qui pour un chat sourd, se résume à un seul état civil félin et à le désigner lorsque l'on parle de lui..


Pour compenser cette spécificité, il avait développé des techniques particulières. Dans chaque nouvel endroit où il arrivait, il cartographiait les lieux et les issues possibles pour s'échapper et pour cela, Il était capable de faire des bonds prodigieux ; tendance dont j'allais faire les frais les premiers temps de notre cohabitation..


Olaf ne supportait pas l'enfermement et lorsque les fenêtres ou les portes étaient closes, il produisait de véritables feulements tout en se jetant sur toutes les issues possibles sans se soucier aucunement de se blesser. Nous nous sommes heureusement rencontrés en fin d'été, suivi d'un automne doux et il ne fut guère difficile d'apaiser sa phobie..


Qu'avait-il connu pour craindre d'être ainsi enfermé ? D'où lui venait cette défiance envers les humains ? Les animaux dont on ne connait pas les histoires ni les traumatismes, nous racontent néanmoins des bribes de leur vécu au travers de leurs attitudes ; tout comme nous, sans que nous en soyons toujours conscients.

Olaf est un chat particulier qui se perd, qui n'arrive pas à chasser et il est courant de le voir sauter dans tous les sens dans le jardin à tenter d'attraper vainement un papillon. Sa couleur blanche, sa différence, ne lui permettent pas de chasser les proies habituelles d'un chat ; hormis quelques sauterelles et autres vers de terre que je suspecte de se laisser faire, juste pour lui faire plaisir.


Cette frustration l'a un jour amené à grimper dans un arbre pour essayer d'attraper corneilles et pies qui ne se sont pas gênées pour le chasser à leur tour et c'est cette mésaventure en bout de branches, soldée par une chute de plus de deux mètres, qui l'a heureusement dissuadé de récidiver ; il n'est pas retombé sur ses pattes...

Olaf ne m'entend pas, alors je cligne des yeux pour interagir avec lui et il me répond, ce qui au début de ces échanges particuliers m'enchantait et m'enchante d'ailleurs toujours autant. C'est aussi par un mouvement particulier de mes doigts que je l'appelle ; nous avons développé très rapidement des moyens de communiquer qui sont devenus naturels et très clairs pour nous deux et il me semble parfois l'entendre miauler alors qu'il n'est pas encore là.

Quelques semaines après son arrivée et après avoir pris la mesure de ce qui lui était nécessaire pour accepter de vivre avec moi, il faisait ses siestes et passait ses nuits à la maison (fenêtre ouverte). Mais un jour, c'est refus de manger qui a remplacé le bel appétit du début et je fus une nuit réveillée par des sons terribles. Je l'ai alors trouvé, se tordant sur le sol et s'étouffant dans des convulsions qui ont duré plusieurs minutes interminables.


Quel moment terrifiant que cette crise nocturne violente et si douloureuse. Ne pas savoir quoi faire, ni même ce qu'il avait, ajoutait tout à coup une notion plus dramatique encore à l'histoire de ce jeune chat qui avait pourtant survécu à bien des épreuves.


Rendez-vous chez le vétérinaire pris en urgence, cet épisode l'avait affaiblit et c'est dans un bien triste état qu'Olaf repartait pour une seconde visite.

Les analyses ont été claires, il souffrait d'une Péritonite Infectieuse Féline (PIF) sèche, bien qu'aucun organe n'ait été touché. Une piqûre, un traitement antibiotique et désormais cette épée de Damoclès par cette maladie qui ne se soigne pas et qui est fatale dans la plupart des cas, pour ces chats infectés durant leurs périodes d'errance.


Olaf allait mieux, il avait en plus la bonne habitude de prendre ses comprimés tout seul, il suffisait de les déposer au sol devant lui. Ce répit a duré le temps de son traitement, il remangeait normalement, mais dés la fin de celui-ci il refusait à nouveau de se nourrir et son état recommença alors à se dégrader.


Dés le début de notre rencontre, Olaf a bénéficié de soins Reiki réguliers mais ces crises qui survenaient et la gravité de sa maladie m'ont fait comprendre qu'une alternative devait être trouvée très vite, ou l'une de ces convulsions lui serait bientôt fatale.

Olaf n'avait pas eu droit à un carnet de santé chez le vétérinaire et ce n'était pas bon signe, il était en sursis. Perdu pour perdu et après des recherches sur d'autres soins alternatifs possibles, j'ai intensifié les séances Reiki aussi longtemps qu'il en supportait l'énergie et durant 3 jours, je lui ai fait prendre une goutte d'huile essentielle de Ravintsara* diluée dans un peu d'huile d'olive, le tout mélangé à des croquettes moulues.


Au bout de deux jours il mangeait à nouveau et lorsque quinze jours après, son appétit chutait, je lui redonnais durant deux jours cette fois-ci la même huile essentielle diluée de la même façon. J'ai par la suite répété ce protocole deux mois plus tard et encore deux mois plus tard pour une seule prise.


A ce jour Olaf mange régulièrement et il n'a pas refait de crises. Il me semble que sa jeunesse et le fait qu'aucun de ses organes n'ait été touché a particulièrement joué sur cette guérison, tout comme le Reiki a stimulé son organisme et a aidé à sa convalescence. Le traitement antibiotique a participé à cette rémission en ouvrant la fenêtre de répit nécessaire pour enclencher cet autre soin.


Ce mystérieux chat blanc qui a atterri ici, emmené par un si bon vent vit chaque jour le cadeau d'une journée supplémentaire. Il découvre, joue, furète, intrigue les autres chats qui ont fini par l'accepter malgré un code félin bien peu compréhensible pour eux.. Ce chat différent qui crache au lieu de miauler son amitié, qui se méfie toujours tant il a été attaqué sans avoir entendu arriver ses assaillants mais qui en fin de compte est si gentil dans sa bizarrerie joyeuse, que tous finissent par s'y attacher sans plus se soucier de son attitude bien peu orthodoxe.



*Attention aux huiles essentielles car toutes ne peuvent être prises par voie orale et certaines se stockent dans les organes sans pouvoir être évacuées par l'organisme. Les effets sur les animaux peuvent être différents de ceux sur les humains. Ces HE ne sont pas à utiliser à la légère et c'est par un protocole déjà expérimenté par d'autres que j'ai pu faire ce choix de soin sur un animal par ailleurs condamné. https://www.veterinairesaucanada.net/documents/les-chats-et-les-huiles-essentielles


J'ai fait le choix de l'huile essentielle de Ravintsara car d'autres l'avaient fait pour ce cas de figure précis et parce qu'elle s'avère être une antivirale et antibactérienne puissante surtout sur la sphère respiratoire, stimulante de l'immunité, stimulante de l'appareil cardiorespiratoire, expectorante, mucolytique.


Il est essentiel de se rapprocher de spécialistes en aromathérapie quand cela est possible pour accompagner au mieux la guérison de l'animal.







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